La liberté d’avoir ou la liberté d’être !
Mais où donc se trouve le point d’équilibre entre la liberté
d’avoir et la liberté d’être ! La liberté d’avoir est constitutive de notre
éclosion d’être (naissance) dans nos sociétés depuis de nombreux siècles, son
socle est l’exploitation de la nature, et de l’homme afin de nous mener vers
une infini croissance rendue possible par une consommation de l’avoir toujours
plus forte.
En toute Homme sommeille un propriétaire de l’avoir, les
biens les plus futiles se trouvent à portées du plus grand nombre, chacun vise
toujours plus pour soi et sa famille
La liberté d’être, nous oblige à dépasser le mortel réflexe
de l’avoir à tout prix ! Acquérir des connaissances, expérimenter de nouvelles
formes de courage, d’engagement et ce afin de justifier le choix d’incarner un
mode de vie basé sur l’essor de l’être dans sa dimension la plus large.
Comment éduquer nos enfants entre ces deux contradictions
d’être et d’avoir si distinctes et qui pourtant coexistent !
A quelle période sommes-nous plus enclins à développer l’une
(liberté) plus que l’autre. Comment l’individu de « l’avoir » est-il arrivé à
la satiété d’une consommation insolente et destructrice du vivant. Indécence de l’avoir toujours plus !
La liberté d’être nous demande de voir en nous nos
priorités, inhérente à notre développement personnel et par conséquent
collectif. Cette voie impose bien entendu de s’incarner dans un esprit de
cohésion, d’une furieuse envie de proposer au monde une participation
différente du simple fait d’être un consommateur et un travailleur lambda.
Oui le temps libre permet le temps « d’être » normalement,
c’est la base de notre dimension sociale , car une société sans temps libre,
sans l’oxygène d’un temps de repos , le lien n’est plus , l’avoir l’emporte et
tend au paroxysme de l’individu « homo economicus ».
Nos états, nous, citoyens doivent se mobiliser afin de
construire une société donnant la place à un système d’équilibre entre l’avoir
et l’être, car le partage n’est pas une répartition arbitrée par des intérêts
privés. La voracité de l’avoir conduit à ne plus respecter le sacré (le vivant),
alors le cap de demain sera par nécessité celui de l’être !
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